15
Juin
Le CNRS et le blob
Par FREDERIC ERCOLI • Publié le 15/06/2022
Par FREDERIC ERCOLI • Publié le 15/06/2022
Un portrait de la classe de CM2A a été publié sur la page Facebook du CNRS ( www.facebook.com/groups/derriereleblob/permalink/3099321976995212 )
Voici l'article en question :
CNRS Derrière le blob, la recherche
Bonjour à toutes et à tous !
Aujourd’hui, pour poursuivre notre série de portraits des volontaires, nous vous proposons de rencontrer trois enseignantes : Frédérique Mougeot, Sandrine Ascoët et Laurence Joyeux ainsi que leurs classes.
Frédérique s’occupe d’une classe de CE1/CE2 à Rouen, dans une école portant des projets axés sur le développement durable et la citoyenneté. Le projet “Derrière le blob, la recherche” s’inscrivant dans un contexte de recherche sur le réchauffement climatique, elle a décidé d’en faire une partie avec sa classe (l’autre partie étant faite à la maison avec sa fille).
En amont de l’arrivée du blob, elle a parlé de méthode scientifique avec ses élèves, afin qu’ils aient accès également à ce volet capital de l’expérience et pas uniquement aux manipulations. La classe a consacré une séquence complète à cette thématique, avant de s’atteler au projet proprement dit ! Son but est d’amener ses élèves à formuler leurs propres questions et hypothèses avec les blobs de la classe ! Pour elle, la science devrait être au cœur de la formation des élèves, puisque “grâce aux sciences, les enfants saisissent que le monde qui les entoure est compréhensible. Ils comprennent que cette compréhension est un pouvoir pour changer le monde”.
Sandrine quant à elle fait l’expérience avec les 16 élèves de sa classe de 5ème SEGPA. Certains avaient entendu parler du blob en amont grâce aux réseaux sociaux et d’autres l’ont découvert avec le projet ! Ce que les élèves ont préféré, c’est “la phase de réveil. [Le blob] était endormi sur un petit carré de papier, et très vite il a rempli la boîte de Petri. Il essaie même d’en sortir.”
Leur organisation s’est faite en binômes, qui changeaient chaque jour de tâche à effectuer.
S’ils avaient peur au début de faire des erreurs, ils sont en tout cas “fiers d’avoir été choisis” !
Quant à Laurence, elle est professeur en classe de CM2 et avait déjà mené un élevage de blob en classe.
Elle a commencé par réaliser deux protocoles de son côté pour se familiariser avec la procédure pour ensuite en proposer deux autres à ses élèves.
L’idée est que chaque élève participe chaque jour à une part différente des manipulations.
“Le rôle de chef de la température est particulièrement apprécié car il permet à l’élève désigné de se déplacer à tout moment (ce qui n’est pas habituel) pour contrôler la température de la blob house expérimentale ! Et à ma grande surprise (et soulagement !) le rôle de “nettoyeur de boîtes” remporte également du succès !”.
D’autres expériences (cafétérias, labyrinthes…) sont proposées, et prochainement les élèves présenteront leur travail aux 16 autres classes de l’établissement.
Voici l'article en question :
CNRS Derrière le blob, la recherche
Bonjour à toutes et à tous !
Aujourd’hui, pour poursuivre notre série de portraits des volontaires, nous vous proposons de rencontrer trois enseignantes : Frédérique Mougeot, Sandrine Ascoët et Laurence Joyeux ainsi que leurs classes.
Frédérique s’occupe d’une classe de CE1/CE2 à Rouen, dans une école portant des projets axés sur le développement durable et la citoyenneté. Le projet “Derrière le blob, la recherche” s’inscrivant dans un contexte de recherche sur le réchauffement climatique, elle a décidé d’en faire une partie avec sa classe (l’autre partie étant faite à la maison avec sa fille).
En amont de l’arrivée du blob, elle a parlé de méthode scientifique avec ses élèves, afin qu’ils aient accès également à ce volet capital de l’expérience et pas uniquement aux manipulations. La classe a consacré une séquence complète à cette thématique, avant de s’atteler au projet proprement dit ! Son but est d’amener ses élèves à formuler leurs propres questions et hypothèses avec les blobs de la classe ! Pour elle, la science devrait être au cœur de la formation des élèves, puisque “grâce aux sciences, les enfants saisissent que le monde qui les entoure est compréhensible. Ils comprennent que cette compréhension est un pouvoir pour changer le monde”.
Sandrine quant à elle fait l’expérience avec les 16 élèves de sa classe de 5ème SEGPA. Certains avaient entendu parler du blob en amont grâce aux réseaux sociaux et d’autres l’ont découvert avec le projet ! Ce que les élèves ont préféré, c’est “la phase de réveil. [Le blob] était endormi sur un petit carré de papier, et très vite il a rempli la boîte de Petri. Il essaie même d’en sortir.”
Leur organisation s’est faite en binômes, qui changeaient chaque jour de tâche à effectuer.
S’ils avaient peur au début de faire des erreurs, ils sont en tout cas “fiers d’avoir été choisis” !
Quant à Laurence, elle est professeur en classe de CM2 et avait déjà mené un élevage de blob en classe.
Elle a commencé par réaliser deux protocoles de son côté pour se familiariser avec la procédure pour ensuite en proposer deux autres à ses élèves.
L’idée est que chaque élève participe chaque jour à une part différente des manipulations.
“Le rôle de chef de la température est particulièrement apprécié car il permet à l’élève désigné de se déplacer à tout moment (ce qui n’est pas habituel) pour contrôler la température de la blob house expérimentale ! Et à ma grande surprise (et soulagement !) le rôle de “nettoyeur de boîtes” remporte également du succès !”.
D’autres expériences (cafétérias, labyrinthes…) sont proposées, et prochainement les élèves présenteront leur travail aux 16 autres classes de l’établissement.
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